Joshua Vettivelu

Joshua Vettivelu utilise la vidéo, la sculpture et l’installation pour explorer l’expérience phénoménologique de la citoyenneté. En se concentrant sur la mobilisation de la condition néolibérale au sein de la citoyenneté canadienne, Vettivelu examine les modalités qui définissent l’humanité d’une personne aux yeux d’un État et de ses citoyens. Vettivelu retrace les seuils de l’empathie pour explorer comment la violence est rationalisée contre ceux dont l’humanité est rendue illisible.

Vettivelu poursuit actuellement une maîtrise en sculpture à l’Université Concordia avec le soutien de la bourse Dale & Nick Tedeschi Studio Arts Fellowship. Iel a travaillé en tant que responsable des arts visuels pour Workman Arts, à la direction générale d’Artspace TMU et en tant que responsable de la programmation à la Whippersnapper Gallery. Vettivelu a exposé à Trinity Square Video (Toronto), à la Galerie d’art de l’Ontario, au British Film Institute, à Eastern Edge (St. John’s Nfld), à l’Académie des arts de Prague, à la Canadian Gay & Lesbian Archives Gallery (Toronto), au Center for Contemporary Art Glasgow, à Nuit Blanche Toronto, etc. Ses œuvres font partie de nombreuses collections privées et publiques, y compris une installation publique au St. Michael’s Hospital’s St. Jamestown Health Center. Vettivelu a été invité à des conférences à l’Université Cornell, à l’Université de Toronto, à l’Université York, à l’Université de la Colombie-Britannique, au comité parlementaire permanent des finances et de l’industrie (INDU), ainsi qu’à de nombreuses plateformes communautaires.

Prayers for a Word (or a lack that builds the world) relie l’histoire matérielle du commerce des épices à l’impact psychique du travail missionnaire européen, et explore comment les structures de rédemption et de salut ont été utilisées pour garantir une main-d’œuvre enthousiaste et un accès illimité aux ressources. Dans cette œuvre, Vettivelu poursuit son enquête sur la manière dont le langage par lequel nous nous comprenons nous-mêmes est informé par les conditions matérielles qui nous entourent en associant l’atelier d’artiste, l’installation et un sancturaire dédié au martyre.

L’installation a d’abord été présentée au Centre d’art visuel de Clarington, en raison de son histoire en tant qu’usine désaffectée. Le bâtiment a été construit en 1805 pour le traitement du gruau et de l’orge. En 1976, la ville de Bowmanville a réaffecté le bâtiment pour en faire un site culturel. Avec la collaboration de Nicolas Fleming et d’Andreas Buchwaldt, l’architecture de la galerie se transforme en une usine qui produit et détruit continuellement quelque chose qui est à la fois matériel et immatériel, public et profondément privé.

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