Allison Peacock
Allison Peacock est candidate au doctorat à l’Université Concordia et danseuse. Elle a développé un travail artistique axé sur les possibilités relationnelles de la danse et de la chorégraphie, expérimentant avec des formes de présentation, de représentation, de potentialité et d’imagination. Elle a obtenu un baccalauréat en sciences politiques et en études visuelles à l’Université de Toronto, un diplôme du programme de formation en danse professionnelle de la School of Toronto Dance Theatre et une maîtrise en Solo/Dance/Authorship à l’UdK/HZT de Berlin. Allison a été une artiste de la danse indépendante active à Toronto (2004-2012) et à Berlin (2012-2016), et a reçu de nombreuses subventions du Conseil des Arts du Canada pour des périodes de formation en danse et de recherche sur la performance à Vienne, à Bruxelles et à New York. Elle a travaillé sur la scène locale et internationale en tant qu’interprète pour William Pope L et Stefanos Tsivopoulos à la Documenta 14, Maria Baroncea, Barbara Lindenberg et Dancemakers. Son principal objectif artistique est de créer des œuvres individuelles et collectives ; celles-ci ont été présentées à la galerie FOFA (Université Concordia), au Salonul de Proiecte, à la Fabrica de Pensule, à ADA (Berlin), à Uferstudios, au Festival Danse Canada, au Pleasure Dome’s New Toronto Works, au Movement Research à la Judson Church, ainsi que dans de nombreux espaces de performance non traditionnels. Sa recherche doctorale interdisciplinaire en sciences humaines (HUMA), supervisée par la professeure MJ Thompson, analyse un ensemble de jardins à Montréal, en considérant ces espaces à travers des méthodes d’ethnographie, d’étude de la performance et de recherche-création.
Dans le cadre de sa thèse de doctorat intitulée Simultaneous Natures, l’artiste-chercheuse Allison Peacock a créé des œuvres de danse correspondant à sa recherche sur trois jardins locaux de Montréal : le jardin japonais d’Espace pour la vie, les jardins municipaux de l’ouest de Montréal et le travail de leur jardinier en chef, et le stationnement du Home Dépôt au 100 rue Beaubien O. Dans le cadre d’une approche interdisciplinaire visant à comprendre la fonction et les caractéristiques de ces jardins uniques, la chorégraphie en direct et sur vidéo est devenue essentielle pour repenser et mettre en évidence des éléments de l’histoire, des caractéristiques spatiales et de la main-d’œuvre qui est essentielle à leur entretien. Les trois œuvres offrent un triptyque de danse qui fait allusion aux qualités diverses et divergentes qui font partie des façons dont la nature coexiste avec les citoyen·es de Montréal.