Redman

Laiwan (Vancouver)
Carnages, 1999



bio  

D'origine chinoise, Laiwan est née à Harare, au Zimbabwe. En 1977, elle à émigré au Canada pour fuir la guerre en Rhodésie. Artiste interdisciplinaire et écrivaine, elle vit à Vancouver en Colombie Britannique. Après avoir terminé ses études au Emily Carr College of Art, elle fonde en 1983 la OR Gallery. Depuis, elle initie des projets divers en tant que commissaire, participe à des expositions de groupe et solo variées, au Canada, aux États-Unis et en Europe et s'implique dans l'activisme communautaire bénévole. Ses écrits figurent dans de nombreuses publications académiques et communautaires et son livre "distance of distinct vision" fut publié par le Western Front en 1992. La Galerie Articule, à Montréal, publiait un document analysant son travail textuel et ses collages en 1998.

De 1994 à 1997, Laiwan était co-éditrice du Front Magazine publié par le Western Front. De plus, elle obtenait sa Maîtrise en Arts Plastiques de l'Université Simon Fraser.

Son installation multi-média intitulée Machinate: a projection in two movements a été exposée au Video In à Vancouver et à la Galerie 101, à Ottawa. En Mars 2000, elle sera présentée au Dalhousie Art Gallery / Khyber Centre for the Arts, à Halifax. Cette installation se penche sur les questions de conscience technologique, de corps et de machine par le biais de film 16mm, de vidéo, d'audio, d'assemblages sculpturaux et d'Internet. Sa bande vidéo Remotely in Touch, produite en 1998, est distribuée par V-Tape, à Toronto and Video Out, à Vancouver.

En décembre 1999 elle travaillait avec le jeune artiste Sam Shem au Artspeak Gallery, à Vancouver. En juin 2000, elle présentera un projet collaboratif multi-média/interdisciplinaire avec la musicienne/compositrice Lori Freedman qui sera installé au Belkin Gallery de même qu'à Vancouver et et qui comportera des parties CD-ROM et Web.


 

Machinate  

Machinate a été créé pour accompagner l'installation MACHINATE: a projection in two movements. Les deux mouvements en question sont ceux des médias analogiques et numériques. De plus, l'installation utilise le film 16mm, la vidéo, l'audio, l'assemblage sculptural et l'internet.

L'installation MACHINATE se compose de 'Kiss', une boucle film 16mm pour deux projecteurs, "body: in the eye of the beholder", une boucle vidéo pour deux moniteurs et "Ventriloquy", un assemblage audio. Ces oeuvres explorent notre conscience du corps en relation aux mécanismes analogiques et numériques tout en révélant les phénomènes manifestés par ces médias de façon poétique et subtile.

Machinate, le site web, examine et reconstruit sous forme virtuelle ces trois oeuvres, formant un commentaire structural et phénoménologique sur les changements et ré-interprétations que fait subir au physique le virtuel.

MACHINATE: a projection in two movements est la première installation d'oeuvres de Laiwan qui se concentre sur la conscience, les phénomènes et les présomptions technologiques.

présentation  

from analog to digital : translating gallery installations into virtual forms

Jeudi, 3 février, 19h30, Salle Fernand-Séguin, Cinémathèque québécoise

En anglais.

Laiwan présentera son site web MACHINATE en relation à l'installation complémentaire exposée au Video Inn, à Vancouver, à la Galerie 101, à Ottawa, et au Khyber Centre for the Arts et Dalhousie Art Gallery à Halifax en Mars.

Elle tentera de poser des questions telles que: comment pouvons nous adapter des oeuvres d'art pour l'Internet sans qu'elles ne deviennent de " l'information"? quelle est la différence entre notre relation face à l'art et notre relation face à " l'information"? est-ce-que l'oeuvre d'art peut être traduite pour l'Internet sans devenir "documentation" ou "représentation" de l'oeuvre? D'autres questions pourront surgir au cours de la discussion.

Elle parlera aussi de sa nouvelle installation, prévue pour juin 2000, qui s'intitule QUARTET FOR THE YEAR 4697 or 5760: improvisation for 4 projectors, utilisant l'improvisation musicale et la projection film, avec version CD-ROM et Internet.

Laiwan